Suivant la mode des “Tu sais que tu es un, quand”, voici, avec une pointe d’humour, mon retour sur ma première expérience d’auteur:
Tu sais que tu es un auteur auto-publié quand :
– Tu as réussi à atteindre la barre du nombre de mots minimum que tu t’étais fixée (et sans meubler en plus) !
– Tu as fini par trouver ce satané mot que tu avais sur le bout de la touche de clavier, et pour lequel tu as laissé un trou dans ta phrase, ou saisit un mot équivalent mais qui ne sonne pas juste, en attendant de le trouver.
– Tu as relu et corrigé ton roman, l’a fait relire et corriger par 10 personnes différentes, dont des maîtres es-grammaire et dieux-vivants de l’orthographe ! …Mais au final il reste encore des coquilles…
– Tu es accro au dictionnaire des synonymes, au Bescherelle et au Bled.
– Tous tes amis ont un avis différent sur la concordance des temps…
– Tu n’as pas (encore) de stand au salon du livre de Paris mais une chaise et une table à toi au festival du village d’à côté
– D’ailleurs, à ce festival, ouvert de 09h00 à 18h00 tu réalises ta première vente à 16h45…
– Et tu es la star locale…
– Tu es plus sensibles aux 2 critiques négatives qu’au flot de remarques dithyrambiques que tu as soulevé.
– Quand tu réalises ta première vente “hors circuit amico-familiale” tu danses le jerk.
– Quand tu atteins 100 ventes, tu fais le moonwalk.
– Non non, tu ne regardes jamais le classement Amazon, enfin tu essaies…
– Tu dis que tu écris pour le plaisir, et c’est vrai, mais quand tu gagnes tes premiers deniers tu te comportes comme Gollum avec l’anneau…
– Tout le monde te conseille mais personne ne peut prendre ta plume.
– Tu entends souvent “Je le lirai” ou “Tu ne me le donnes pas, je te l’achète !”…mais bien souvent, c’est du vent.
– Tu te trimbales avec un petit bloc notes pour noter tes idées quand elles te passent par la tête.
– Tu as une tonne de chose à faire, dont la maçonnerie, le jardin et la déclaration d’impôt mais tu sautes d’abord sur ta plume !
– Tu as l’impression que plus tu fais la promotion de ton livre et plus il chute en notoriété
– Tu n’as peut être pas écrit un best seller mais tu es fier de toi car c’est ton bébé.
Ceci, cher lecteur, est le quotidien d’un auteur auto-publié, pas si éloigné que ça, finalement de celui d’un auteur traditionnel ! Qu’en penses tu ?
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